Un collectif d’ami·e·s s’est organisé quelques mois après le suicide de Tal Piterbraut-Merx le 25 octobre 2021 pour faire lire et connaître ses recherches en contribuant à diffuser ses écrits qui ont été publiés de manière posthume sous plusieurs formats. Publier sa thèse, inachevée, de philosophie politique est apparu comme une nécessité collective, pour continuer de faire vivre ce qui ne peut pas mourir, sa pensée. Celle-ci nous donne de solides appuis pour analyser une domination qui nous concerne toustes, depuis nos enfances, que nous peinons parfois à nous remémorer, jusqu’à l’âge adulte, et le cas échéant à la position de parents, en l’analysant comme un rapport de domination.
Le collectif sera présent pour proposer une lecture collective du livre, sous la forme d’un arpentage, qui est une méthode de lecture collective.

Après avoir été assigné·e femme le 18 novembre 1986 à Angers, Juliet Drouar décide de tenter autre chose… Chercheur sur les dominations, thérapeute et auteur de « Sortir de l’hétérosexualité » (Binge ed.), « La culture de l’inceste » (Seuil ed.) co-dirigé avec Iris Brey, l’article « Pour le droit de vote des mineur.es » publié dans le livre collectif « Politiser l’enfance » (Burnout ed.) et du roman « Cui Cui » (le Seuil ed.).

Curatrice et critique d’art, Julie Pellegrin s’intéresse à la performance et aux pratiques qui soulèvent des questions sociales et politiques. Elle mène actuellement une recherche sur les liens entre pratiques performatives et théories anarchistes pour comprendre comment l’art peut se faire le terreau de nouveaux imaginaires politiques dès lors qu’il embrasse des manières non-gouvernables d’être et de se relier.

Loreto Martínez Troncoso utilise comme matière l’écriture, la parole, la voix, le temps, le rythme, la respiration, le silence. Son travail prend forme de prises de paroles publiques, des pièces sonores, des films, des textes, des gestes. Ou encore, créant des situations pour une prise de parole plurielle et collective pour « faire entendre la polyphonie de nos voix, juntas, ensemble ! »